Moins de 24h avant son concert à la convention Lucca Comics & Games en Italie, Pinky Doodle Poodle nous a accordé du temps pour une petite discussion très sympathique.
La veille de son concert à la convention italienne Lucca Comics & Games, nous avons rencontrés Pinky Doodle Poodle pour une brève interview.
Bon retour en Italie !
Piny Doodle Poodle : Merci !
Ce n’est pas la première fois que vous vous produisez dans une convention, et ce n’est pas non plus votre première fois en Italie. Que ressentez-vous vis-à-vis de ce concert à venir ?
YURIA : Nous sommes très heureux de pouvoir jouer à Lucca Comics devant autant de personnes.
Etes-vous déjà venus en Italie en dehors des projets du groupe ?
George : Non, pas encore.
Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez particulièrement aller voir par ici ?
George : Notre staff nous a recommandé d’aller en Toscane, parce que la nourriture y est excellente et le vin délicieux. (Rires)
Qu’est-ce qui vous a le plus étonné dans notre pays?
(George et YURIA discutent entre eux.)
George : Au départ, nous avons été surpris par le nez des Italiens… Ils sont tellement grands ! (Tout le monde rit) La première fois que j’ai vu un nez comme ça, j’en ai perdu mes mots. (Rires)
YURIA : Très “kakkoii” (cool) !
George : Au Japon, nous avons plutôt un nez plat…
Vous savez, en Italie on pense que les grands nez sont assez laids…
George : Laids… ? Pas du tout ! (Tout le monde rit)
Bien que vous soyez plutôt récents sur la scène musicale, vous vous êtes déjà beaucoup produits en Europe. Un concert au Japon ou à l’étranger, est-ce très différent ?
YURIA : Le public japonais est plus réservé qu’en Europe. Au Japon, les fans sont géniaux, mais ils bougent très peu, ils ne montrent pas leurs émotions. La première fois que nous sommes venus en Europe, tout était “WOOOOAH!!!”. Vraiment différent !
Qui a fondé le groupe ?
YURIA : Nous étions trois membres à la base : moi, George et un bassiste. Nous étions amis auparavant, nous nous voyions beaucoup et allions boire ensemble. (Sourire) Nous parlions toujours de monter un groupe.
YURIA, la musique que vous jouez maintenant est totalement différente de ce que vous faisiez avant. Est-ce que cela vous change beaucoup, et quel genre est le plus facile pour vous?
YURIA : Je n’ai pas de préférence. Mon projet solo en tant que YURIA est mon job (rires), donc je travaille sur des chansons écrites par d’autres, qui me disent comment les chanter. Avec Pinky Doodle Poodle, je travaille en toute liberté, sans aucune pression !
Beaucoup de vos fans ne parlent que très peu japonais. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu plus du contenu de vos chansons ?
YURIA : C’est George qui compose.
George : Oui, c’est moi qui fais la musique. La plupart des morceaux de PDP sont influencés par divers types de rock, comme AC/DC, Motorhead ou Foo Fighters. Elle (il montre Yuria) écrit les paroles, et nos chansons sont plutôt du style rock oldies je pense.
YURIA : Mes paroles ne sont pas négatives, elles sont très optimistes ! (Rires) Mais j’utilise toujours le japonais.
George : Oui, elle chante en japonais, mais nos paroles sont toujours positives.
Prévoyez-vous des sorties pour Pinky Doodle Poodle ? Un album ou un single ?
YURIA : Non, rien de prévu pour l’instant.
Qu’espérez-vous du concert de demain ?
YURIA : … Un temps clément ! (Tout le monde rit)
George : Du soleil ! Pas de pluie !
Il faut être optimiste !
PDP : Vous avez raison ! (Rires)
YURIA : Nous espérons que beaucoup de gens viendront nous voir et qu’ils nous transmettront plein d’énergie. Et bien sûr nous voulons qu’ils s’amusent autant que nous !
Enfin, pouvez-vous laisser un message pour vos fans italiens ?
George : Cela nous réjouirait tellement si vous appréciez notre musique et notre concert. Please, enjoy!
Meci beaucoup, nous espérons que tout se passera pour le mieux demain.
PDP : (En japonais) Arigatou gozaimasu !
JaME aimerait remercier Ramen Events, Gloria et Pinky Doodle Poodle pour cette interview.