Après la sortie de leur single « Naked Eye », Lamiel nous offre, à peine un mois plus tard, leur deuxième mini album « Shinsô ».
La première piste porte le nom de lalbum. Cest une introduction très brève et ne dure que 20 secondes. On peut se poser la question de son utilité, si ce nest de nous plonger dans lunivers sombre de Lamiel.
Pas de pause, « Shinsô » enchaîne directement avec la deuxième piste « I Sick Face ». Lintro possède des riffs et un rythme répétitifs. Le morceau est plus sombre que violent, même si les guitares saturées y occupent une grande place.
Le rythme saccélère sur la troisième piste « Naked Eye ». La chanson se base sur une batterie omniprésente et un chant mélodique. La voix de Yuina sest développée, et il chante avec plus daisance. Les guitares sont discrètes, elles sappuient sur la partie vocale.
« Zangetsu », la quatrième piste possède de très beaux arpèges. Cest une composition plutôt basique qui, faut bien lavouer, manque de profondeur ; le groupe cherche à se diversifier.
Le style de Lamiel est de nouveau palpable avec « Gi » en cinquième piste. La ligne mélodique jouée par les guitares est courte et répétée en boucle. Le couplet alterne voix claire et voix trafiquée comme si Yuina chantait en duo. Pendant le refrain, la partie vocale est mélodique mais paraît sans vie. Cela colle parfaitement avec limage du groupe.
Avec la sixième piste « Jintai mokei no yoru » lambiance sombre perdure. Dans le couplet la voix de Yuina a été volontairement digitalisée, renforçant le côté mystérieux du titre. Avec nonchalance, Yuina chante un refrain des plus mélodiques.
Le mini album se conclut avec « Nemurunai komori uta ». Ce titre plutôt pop nest pas représentatif du style du groupe. Pas très marquant, il soublie vite.
Lamiel a prit ses marques, développant une musique plus sombre que violente. Yuina porte-parole du groupe maîtrise mieux sa voix. Son chant est plus sûr, plus mélodique. Malgré deux titres plus faibles et moins inspirés, le reste du CD est la suite logique des précédentes uvres de Lamiel.