Interview

Interview avec Syu

15/12/2006 2006-12-15 12:00:00 KoME Auteur : non-non Traducteur : Loic & Sxl

Interview avec Syu

JaME a interviewé Syu au Japon, pour parler de son parcours et de ses groupes Aushvitz, Galneryus et ANIMETAL.


© JaME
ANIMETAL, qui s'est produit à Paris en juin 2006, fait de nouveau une pause depuis la dernière date de sa tournée "Songs For Everlasting Future" au Zepp Tokyo, à Odaiba.

Avant ce dernier concert, Syu, un des membres d'ANIMETAL, a pris le temps de consacrer une interview à JaME dans les moments précédant la balance. Il nous a parlé de ses trois groupes dont Galneryus et de ce qu'il pense de son statut de guitariste.

Comment avez-vous commencé la guitare ?

Syu : Mes parents pratiquaient le piano et j'ai débuté le violon à l'âge de six ans. Auparavant, j'avais moi aussi essayé un peu le piano, mais j'ai arrêté bien vite (rires). J'ai joué du violon de mes six ans jusqu'à mes douze ou treize ans. Lorsque j'étais en CM1, j'ai découvert X-JAPAN et suis tombé amoureux de la batterie.

Dans Cross-Large, vous étiez à la batterie. Pourquoi avoir arrêté d'en jouer ?

Syu : Cross-Large ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce nom (rires). Comme je vous l'ai dit, j'ai pratiqué le violon, ce qui donne ceci (Syu fait mine d'en jouer) et jouer de la guitare se fait ainsi (il fait mine de jouer de la guitare), donc j'ai pu facilement passer de l'un à l'autre. Au départ, j'étais à la batterie mais j'ai choisi la guitare car c'est plus facile d'en jouer et je peux mieux transmettre mes messages. Au départ, J'aimais beaucoup Yoshiki de X-JAPAN et j'aurais aimé lui ressembler mais malheureusement, je n'ai pas rencontré de bons membres pour le groupe, je suis donc passé de la batterie à la guitare. J'ai pensé que jouer de la guitare et chanter étaient les meilleurs moyens pour transmettre musicalement mes sentiments.

Syu, vous faites partie de trois groupes : Galneryus, Aushvitz et ANIMETAL. Pourquoi ne pas fusionner ces trois groupes ?

Syu
: J'ai crée Galneryus juste avant que mon groupe de Visual kei Valkyr ne se sépare. Après cette séparation, j'ai formé les groupes Galneryus et Aushvitz avec les membres restants. Galneryus et Aushvitz étaient sous un label indépendant et mon producteur, Hisatake, m'a demandé : "Pourquoi ne jouerais-tu pas dans ANIMETAL ?". "Je vais le faire !", ai-je répondu et j'en suis arrivé à trois groupes.

Valkyr était très visuel. Aimez-vous le Visual kei ?

Syu
: Eh bien, j'aimais beaucoup X-JAPAN, LUNA SEA, etc. pendant leurs heures de gloire. Mais actuellement, je ne me penche pas trop sur le Visual kei car beaucoup de groupes ne sont intéressants que de façon superficielle.

Comment vous y prenez-vous pour obtenir trois styles musicaux différents dans chacun de vos groupes ?

Syu
: Instinctivement, je sépare les styles ; Galneryus sonne ainsi, Aushvitz, comme ça. ANIMETAL est le groupe dans lequel se distingue SAKAMOTO Eizo et c'est un bon exercice pour moi. Galneryus est un groupe au style classique magnifique, influencé par le style suédois ainsi que par Dream Theater, influences qui se subliment une fois ensemble. Aushvitz est le groupe dans lequel je peux faire ce que je veux, et a pour thèmes la violence, la rudesse et la profonde tristesse.

Comment avez-vous rencontré les membres de chacun des groupes ?


Syu
: En ce qui concerne Galneryus, j'ai créé le groupe avec le chanteur, YAMA-B. Alors que je me trouvais à Kujo, à Osaka, j'ai entendu sa voix à la radio et je me suis dit "j'adore cet homme ! Je veux travailler avec lui !". Tout est venu de là. Au départ, alors que nous étions dans un studio, je jouais de la guitare et YAMA-B a hurlé "Ahhhhh------!", et nous avons dit "Whouah, c'est bon !" (rires).

Donc, le déclic pour la création de Galneryus a été la radio. Vous êtes du Kansai, n'est-ce pas ?

Syu
: Oui, et YAMA-B est de Wakayama : nous sommes tous les deux originaires du Kansai.

Vous avez composé beaucoup de chansons pour Galneryus et Aushvitz, mais elles sont très différentes. Comment vous-y prenez-vous pour écrire différents genres de chansons ?


Syu
: Je n'en ai pas tellement conscience... Je réfléchis à la performance des chanteurs. Je m'imagine intérieurement la voix de YAMA-B, sa façon de chanter et si sa voix colle aux chansons. Qui plus est, Galneryus inclue des claviers, ce qui élargit mon univers créatif et permet d'être aventureux. Au contraire, Aushvitz est un groupe de trois personnes, nous devons donc respecter la limite d'un jeu. Je fais comme je l'entends mais je garde toujours à l'esprit qu'Aushvitz se doit d'être violent.

Pourquoi avoir choisi de chanter en japonais pour Aushvitz, et en anglais pour Galneryus ?


Syu
: C'est également un choix instinctif (rires). Pour Galneryus, YAMA-B écrit les paroles ; pour Aushvitz, je m'en charge. Nous avons juste réfléchi au fait de savoir si le groupe correspond à de l'anglais ou du japonais, c'est tout. Mais je peux vous le dire, les prochaines chansons de Galneryus seront en japonais.

Vraiment ? Ce sera la première fois, non ?


Syu
: Oui, car je suis japonais donc je vais tenter d'écrire en japonais. J'ai été aventureux cette fois-ci (rires).

Eprouvez-vous quelques craintes à inclure du japonais dans vos chansons ?

Syu
: Sans doute. Nous associons plutôt le metal à l'anglais. Seulement, il ne s'agit pas de notre langue maternelle, donc c'est difficile de transmettre ainsi nos sentiments et j'imagine que le public japonais n'entende aussi qu'une mélodie dans nos voix. Donc, si nous chantons en japonais, je pense que nous pouvons transmettre beaucoup plus précisemment ce que nous ressentons.

A propos du chant, Aushvitz est le seul de vos groupes dans lequel vous êtes chanteur ; pour Galneryus, YAMA-B en est le leader vocal. En quoi cela différe-t-il ?


Syu
: En ce qui concerne Galneryus, je ne suis pas capable d'atteindre une voix aussi haute (rires). Et j'adore le personnage de YAMA-B.

Ses montées dans les aigües sont redoutables. Vous écrivez les chansons en gardant en tête l'idée qu'il puisse atteindre ces notes aigües, non ?


Syu
: Eh bien... Ces derniers temps, je me suis laissé emporter avec pour résultat des notes un peu trop hautes (il éclate de rire). Mais il a réussi à les atteindre ! C'est surprenant (rires) ! Ma voix n'a pas une étendue vocale aussi large et je veux produire une voix caverneuse (rires), donc je peux savoir ce que je veux faire au sein d'Aushvitz dans les limites de ma tessiture.

Est-ce que ce n'est pas difficile de jouer de la guitare en même temps que l'on chante ?


Syu
: Eh bien, c'était très difficile au début, mais avec le temps, c'est devenu plus facile pour moi.

Sur le site officiel d'Aushvitz, il est indiqué que vous avez nommé le groupe dans un esprit de paix et en y incluant des souvenirs inoubliables. Est-ce la raison pour laquelle vous avez nommé le groupe Aushvitz ?


Syu
: A l'origine, je l'ai nommé ainsi dans l'espoir que cela n'arriverait plus jamais et parce que je voulais exprimer mes sentiments de désolation. Mais pour la prochaine sortie d'Aushvitz, nous changerons le nom du groupe.

Il est également précisé qu'Aushvitz est un groupe de Visual Death Slash (Ndt : Death signifiant mort, et slash, balafre) et qui se déchaîne autour d'une cage !?


Syu
: (rires) Parce que nous sommes des prisonniers, et du Visual kei.

J'ai vu l'un de vos membres se bander le corps entier. Vos vies semblent très compliquées...


Syu
: (rires) Je vais vous raconter les histoires développées dans nos paroles. Nous sommes des prisonniers dans le couloir de la mort en concert. L'un de ces prisonniers va être exécuté par différentes méthodes. Mais il tombe amoureux d'une chargée de l'exécution. Il n'atteindra jamais son voeu d'être à ses côtés car il est exécuté par cette femme. Le monde est ainsi.

C'est pour cela que c'est triste.


Syu
: Oui. Nous devons être sans concession et déchirants.

Que portent les personnes qui se rendent à vos concerts ?


Syu
: Nous portons des tenues de prisonniers, et les fans qui nous soutiennent portent le même genre de vêtements et viennent à nos lives pour faire du head bang.

Donc, si je vois des personnes qui se rendent à vos concerts, ils doivent sembler étranges.


Syu
: (rires) Pas vraiment. Nous y sommes habitués (rires).

Galneryus
a également évolué dans son style visuel. De quelle façon ?

Syu
: Au départ, nous voulions juste nous démarquer et nous avons pensé à diverses choses, comme essayer de porter des armures, mais maintenant, nous essayons d'être plus attrayants (rires).

Est-ce que vos costumes sont devenus plus clairs ?

Syu
: Oui. Au départ, le chanteur portait une armure et je portais un costume en émail rouge, donc nous allions vraiment bien ensemble. Nous avons tenté beaucoup de choses pour capter l'attention des gens mais plus que tout autre chose, je voulais transmettre mes pensées. Meilleurs nous serons, plus l'on fera attention à nous.

Galneryus
a sorti trois albums. Ont-ils des histoires qui se suivent ?

Syu
: Oui, ce n'est pas si profond mais il y a des histoires.

Avez-vous écrit ces histoires après avoir rassemblé des chansons ?

Syu
: Bien sûr, j'ai réfléchi à l'ordre des chansons lorsque j'ai écrit les albums, mais ce n'est pas comme si... "La dernière fois, l'histoire se terminait ainsi, donc l'histoire qui suit doit absolument débuter comme ça". Si j'avais fait ça, je ne pourrais pas les jouer en live si l'ordre des chansons dans la set-list changeait (rires). Donc, j'ai pensé que ça serait mieux que les histoires puissent se poursuivre.

Quelles sont ces histoires ?


Syu
: (il désigne la pochette du premier album) Le nom de cet homme sur le premier album est Galneri et son histoire raconte son aventure. En fait, si YAMA-B était à, il pourrait en dire plus... Mais je vais vous raconter ce que j'en sais. Bien... Vous devez vous demander pourquoi je ne suis pas au courant ! (il éclate de rire) Il était une fois un méchant et Galneri est venu pour le battre mais il y avait plusieurs choses sur le premier album. Galneri ne pouvait pas battre ce méchant sur le premier album, donc il prévoyait de revenir sur le deuxième. Ses amis sont morts l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'il ne reste que Galneri et celui-ci est désespéré à la fin du deuxième album. Dans le troisième album, il se lie d'amitié avec un dragon et décide de retenter sa chance ! Il a une dispute avec le dragon sur le chemin, ils se réconcilient puis coopèrent et défont finalement le méchant. Le héros et le dragon meurent à la fin, mais la dernière chanson, [Rebirth], est une chanson à propos d'une femme qui est tombée amoureuse du héros avant sa mort et qui est enceinte de lui. Donc l'histoire se poursuit...

Eh bien, j'ai l'impression que le prochain chapitre sera tout aussi intéressant.
Aimez-vous les anime et les jeux vidéos ?


Syu
: Je regarde juste les anime grand public, mais j'adore les jeux vidéos ! (rires)

Les jaquettes de vos trois albums ont été déssinées par AMANO Yoshitaka, qui s'est chargé du design de Final fantasy XII. Comment en êtes-vous arrivé à travailler avec lui ?


Syu
: C'est surtout dû à une mise en relation par notre maison de disques, VAP (rires). Bien sûr, je voulais le lui demander mais VAP a négocié avec Monsieur Amano et il a accepté. Je leur suis vraiment reconnaissant.

Cette fois, une équipe d'ingénieurs du son de métal suédois, SHEP, s'est chargée du mixage et de la masterisation. Pouvez-vous nous en parler ?

Syu
: Ils ont été les meilleurs ! A l'origine, le métal japonais est une importation, il y a donc une limite à ce que l'on peut faire au Japon. Par exemple, SHEP a crée des sons de batterie que l'on ne peut pas créer au Japon. Ainsi qu'un éventail de sons. Par exemple, les sons de cymbales ont du sens. Ils produisent des sons lourds tout comme le heavy metal.

Utilisent-ils un équipement différent ?


Syu
: Je suppose que leur équipement est similaire. Mais leur façon de monter ou descendre l'écho est différent, je pense. Au Japon, nous le montons généralement du genre : "Montez-le jusqu'à ici à peu près". Mais à l'étranger, ils sont plus catégoriques, du genre "C'est cool, donc montez-le jusqu'à ce que ça explose !!" (rires)

Pensez-vous que cela soit dû à une différence dans la nature humaine ?


Syu
: Je pense qu'ils sont plus positifs, quelque chose comme "l'expérimentation plutôt que l'immobilité", ce qui entraîne plus d'avantages, et ils sont très clairs sur ce qui est nettement nécessaires et ce qui est inutile. Au Japon, nous pensons plutôt "Cette partie n'est pas nécessaire, alors baissons le son". Eux sont plutôt "Supprimons-la carrément !" (rires).

Donc ça a été une bonne expérience pour vous ?


Syu
: Oui ! Par exemple, ils ont même modifié des sons normaux de claviers Hammond ! J'étais super surpris, genre "Waoooouhhh !!! Ils font ça !?" (rires)

Est-ce fréquent à l'étranger ?


Syu
: Je pense. Pour moi, "le métal devrait être essentiellement comme ça. Nous faisons comme nous voulons".

Quand j'ai vu votre profil sur votre page d'accueil, j'ai pensé qu'il était intéressant que vous ayez été influencé fortement par le compositeur classique, Vivaldi, en faisant de la musique. Aimez-vous la musique classique ?


Syu
: Je jouais de la musique classique grâce au violon et j'en ai acquis le goût dans mon enfance, ainsi je m'en sers quand je fais de la musique.

Quand vous écrivez la musique, imaginez-vous des scènes ?


Syu
: Oui, c'est important pour moi. Je ne peux pas écrire de chansons sans imaginer leur décor.

Alors, vous imaginez d'abord des scènes puis vous faites une mélodie qui colle à celles-ci ?


Syu
: Oui, notre groupe a un clavieriste, YUHKI, qui fait l'univers que j'imagine et ça m'aide beaucoup.

Nous pouvons vous voir dans un bon nombre de magasins de guitares comme [Young Guitar] ainsi que dans des vidéo d'autres artistes comme Jani Liimatainen de Sonata Artica. Quels sont vos sentiments à ce sujet ?


Syu
: Je pense qu'il a une grande variété de riffs de guitare. Il a un modèle de jeu totalement différent du mien mais il fait aussi autant de musique que moi et n'essaye pas de se mettre, lui et sa guitare, en avant dans son groupe.

Comment vous êtes-vous senti en jouant avec lui dans la vidéo ?


Syu
: Nous avons eu une session où on a joué ensemble nos solos de guitare l'un après l'autre. J'ai joué impromptu mais Jani a fait des mouvements merveilleux qu'il a bien assurés. J'ai pensé : "Oh, non ! Je suis vraiment mauvais !" (rires). C'un homme qui travaille vraiment dur.

Est-ce que les mots "Guitar Heroe", dans le titre de la vidéo, ont une signification particulière pour vous ?


Syu
: Mmmmh, non pas vraiment ! (rires) Par exemple, des guitaristes de rock classique comme Yngwie Malmsteen sont appellés "Guitar hero" mais je ne suis pas intéressé par ce qu'on dit de moi. (rires) Pour moi, je suis heureux tant que mon groupe va bien car j'en fais partie. Naturellement, j'ai le sentiment de me tenir à l'écart mais je pense que le chanteur doit se tenir encore plus à l'écart.

Syu
, vous êtes magnifique sur scène et les gens vous regardent donc naturellement comme un jeune "Guitar hero".


Syu
: (rires) Merci. Mais si les guitaristes jouaient dans l'optique de devenir un "Guitar Hero", la musique deviendrait la plupart du temps axée sur la guitare, ce que je n'aimerais pas beaucoup. J'aime quand un chanteur chante sur de la musique avec des airs entraînants et c'est alors là que je joue de la guitare.

Vous êtes influencé par trois guitaristes : John Petrucci, Ulrich Roth, et Paul Gilbert.


Syu
: Il y en a plus. (rires) Michael Schenker, Yngwie Malmsteen, etc. et la liste serait interminable si je devais donner tous les noms. En ce moment, je suis fortement influencé par Ulrich Roth et Michael Schenker.

Quel est votre but quand vous jouez de la guitare ? Voulez-vous améliorer votre technique et votre adresse, ou est-ce que vous voulez améliorer votre son sans vous soucier si c'est difficile à jouer ou pas ?


Syu
: Ni l'un ni l'autre. Je veux juste jouer confortablement. (rires) En ce qui concerne la technique, je suis heureux de ce que je peux faire et je me concentre sur la musique. Quand j'avais 17-18 ans, j'ai étudié et pratiqué diverses musiques et riffs mais maintenant je fais plus attention aux mélodies qu'à l'interprétation et à la technicité. Je veux jouer de bonnes mélodies. Un bon son nécessite bien sûr une bonne technique mais je parle de choses plus musicales, si bien sûr mon jeu de guitare est considéré comme bon.

Comment travaillez-vous avec ESP (NDLR : Une fameuse marque de guitares) pour la conception de votre guitare ?


Syu
: Ce sont les meilleures ! Ma nouvelle guitare s'appelle "Crying Star" et je peux tout faire avec à partir de n'importe quoi. Elle a donc un très bon son et est très confortable à jouer. Et puis la forme est très cool ! Je pense qu'elle doit être sur le site d'ESP depuis le 1er novembre et elle appraîtra aussi dans les magazines comme [Young Guitar].

Avez-vous des conseils pour les jeunes guitaristes ?


Syu
: Je pense que les jeunes s'intéressent plutôt à la technique. Si vous jouez le même genre que moi, vous devriez vous concentrer sur l'apprentissage des techniques et jouez plus musicalement. Si vous jouez juste pour le fun, je n'ai rien dire. Je vous conseille de ne pas trop vous focaliser sur la technique ou vous deviendrez des "Otakus" (NDLR : Personne qui n'a qu'un seul centre d'intérêt dans la vie et qui ne vit que pour ça).

Vous avez joué dans beaucoup d'events et avec beaucoup d'artistes. Avec quels groupes et artistes, avez-vous les meilleures souvenirs ?


Syu
: C'est difficile à dire parce que j'ai appris de chacun mais je dirais Eizo Sakamoto d'ANTHEM, je pense.

Avec qui rêvez-vous de jouer maintenant ?


Syu
: Il y en a beaucoup. En ce moment je travaille avec Eizo Sakamoto dans ANIMETAL et je veux travailler avec lui davantage.

Indépendamment de la musique, que faites-vous ?


Syu
: J'écris des chansons, sinon je joue à des jeux chez moi. (rires)

Dans votre profil sur votre site officiel, il est écrit " En vacances, j'efface mon existence et me transforme en air". Qu'est-ce que ça signifie ?


Syu
: (rires) j'ai écrit ça il y a longtemps. (rires) A cette époque, j'avais eu pas mal de vacances et il y avait beaucoup de jours où je n'avais rien à faire mais maintenant je veux apprécier mes vacances.

Vous avez également écrit que pour évacuer votre stress, vous criez le visage immergé dans un bassine pleine d'eau. (rires)


Syu
: (rires) Ben, c'est la meilleure manière de décompresser. Et aller aussi au karaoke avec mes amis puis boire de l'alcool. Mettre mon visage dans un bassin pleine d'eau, ça veut juste dire que je ne veux pas déranger les autres avec mon boucan. (rires)

Quels sont vos souvenirs après votre concert en France avec ANIMETAL ?


Syu
: C'était le meilleur ! Je veux vraiment le refaire mais aujourd'hui sera le dernier concert et ANIMETAL arrêtera malheureusement ses activités.

Projetez-vous de venir en Europe avec Aushvitz ou Galneryus ?


Syu
: Et bien, j'espère vraiment. (rires) Si vous nous invitez, nous viendrons.

Comment était le public à Paris ?


Syu
: J'ai vraiment été étonné, comme : "Wow !", parce que nous n'avions pas encore sorti de CD ici. Je me suis rendu compte alors que la culture japonaise à travers les dessins animés était répandue partout dans le monde.

Le public était-il plutôt masculin ?


Syu
: Il y avait beaucoup de filles aussi. Le rapport garçons/filles étaient environ 6 contre 4, je pense.

Et au Japon, quelle est la tendance ?


Syu
: Récemment, le rapport est environ 7 contre 3. Il y avait plus de garçons avant.

Vraiment ! ? 70% étaient des garçons ?


Syu
: Oui.

Manager : Depuis que Syu a joint ANIMETAL, le nombre de fans féminines ont augmenté (rires).

Habituellement, en concert de visuel kei, le public est plutôt féminin. Quand j'ai vu le PURE ROCK JAPAN LIVE (Shibuya O-EAST, 17/09/2006), la plupart des fans étaient des hommes de 30-40 ans, ce qui était impressionnant.


Syu
: Maintenant la plupart de fans en métal sont des garçons, et donc le nombre de fans masculins augmente.

Est-ce que plupart d'entre eux sont guitaristes ?


Syu
: Naturellement, il y a des guitaristes mais beaucoup de fans sont juste de simples amateurs de musique qui viennent écouter la musique.

J'ai entendu dire que des guitaristes français sont venus voir ANIMETAL à Paris.


Syu
: Yeah, c'est vrai ? À ce moment-là mon jeu était affreux. Ha, ha, ha, ha...! Mais j'étais si bien que je ne me suis pas inquiété du tout de mon jeu ce jour-là (rires).

Quelle est votre prochaine sortie dans les bacs ?


Syu
: Un DVD de Galneryus va sortir le 22 novembre. Il contiendra une nouvelle chanson.

Pour finir, pouvez-vous adresser un messgae à vos fans étrangers.


Syu
: Je vais travailler dur au Japon pour être à nouveau invité à l'étranger. Je veux vous revoir, alors s'il vous plaît invitez-moi !
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