Nightmare a réussi son premier concert au Budokan le 16 septembre 2007. Le groupe a joué son nouveau single
Konoha, sorti le 3 octobre, ainsi que le prochain titre,
DIRTY, qui sera le générique d'ouverture du dessin animé
Majin Tantei Nōgami Neuro.
RUKA a écrit
DIRTY en utilisant une toute nouvelle approche, et
Mebius no Yūutsu est une séquelle de
Dasei Boogie écrite par
SAKITO. Mais même à l'heure actuelle, les membres ne sont pas satisfaits et ils sont toujours à la recherche d’une perpétuelle évolution vers quelque chose de nouveau !
RUKA, avez-vous écrit la musique et les paroles de DIRTY
en vous inspirant de l’histoire et de l’univers de Majin Tantei Nōgami Neuro ?
RUKA : Non, pas vraiment. D'après ce que j'ai entendu, cette chanson aurait pu concorder, mais ce n'était pas encore déterminé... C’est lorsque j’étais en plein milieu de mon travail que l'on m’a dit pour quoi elle allait être utilisée. Donc je n’ai pas beaucoup pensé à
Majin Tantei Nōgami Neuro lorsque je l’ai écrite.
Pourquoi avez-vous composé un morceau si étrange, avec ce changement de rythme au milieu de la ligne mélodique ?
RUKA : Parce que j’ai mis deux chansons ensemble. Comme une nouvelle chanson A et une autre B, la A étant le up-tempo et la B la mélodie principale.
SAKITO avait écrit une chanson dans laquelle il y avait un changement de rythme, et ça fait penser à la façon dont il s’y prenait. Récemment, j’ai compris, et, j’ai essayé de faire de même cette fois-ci.
Vous avez dit "comment il faisait", cela désigne-t-il l'utilisation des logiciels lorsque vous composez sur ordinateur ?
RUKA : Oui, je ne savais rien à ce sujet.
Pourquoi n’en avez-vous jamais parlé avec SAKITO ?
RUKA : Je ne pouvais pas.
Pourquoi ?
RUKA : Ça aurait été un peu trop facile de simplement lui poser la question.
Oh je vois, une façon de montrer que vous avez votre fierté. (rires)
SAKITO : Mais le logiciel est très différent. Alors...
RUKA : J’utilisais Windows à l’époque.
SAKITO utilisait un Mac, c’était fondamentalement différent. Je ne comprenais pas comment faire, mais cette fois-ci, j’ai été capable de comprendre l'utilisation.
Je vais demander aux autres membres. Qu’avez-vous pensé de la démo que vous a fait écouter RUKA ?
SAKITO : Je pensais que c’était comme
RUKA.
N’avez-vous pas pensé : "mais qu’est-ce que c’est que ça ?"
SAKITO : Non, je pense comme lui. Alors, j’ai pensé :
RUKA l’a finalement fait pour atteindre ce niveau !
Quoi ? Vous le méprisez comme ça ? (rires)
SAKITO : Je ne suis pas méprisant, mais ces jours-ci je pense à
RUKA, et je ne fais pas de chansons différentes de ce que je faisais avant, je pense que nous sommes devenus plus fermés.
Et c’est une bonne chose ?
SAKITO : Je pense oui. Je pense que c’est mieux que nous allions tous dans la même direction.
RUKA : Comme je le disais dans une interview, lorsque que nous composons, nous mettons en place des astuces entre nous.
SAKITO le sent aussi et je pense qu’il est comme moi.
SAKITO : J'aimerais que les membres s'imprègnent de nos chansons dès qu'on les écoute ensemble pour la première fois. Nous travaillons depuis longtemps ensemble ; c’est génial quand quelqu’un apporte quelque chose de nouveau et surprend tout le monde. Vous savez : "Quoi ? Ça évolue comme ça ?!". Je pense que ça stimule le groupe.
Parlons honnêtement : il est difficile de faire des chansons que tout le monde puisse écouter ?
RUKA : oui totalement !!
Oh, je suis désolé (rires). Nous avions dans l’idée que RUKA et SAKITO faisaient des chansons très différentes.
SAKITO : Et bien ça a changé maintenant.
Ce n’est pas bien ! (rires)
RUKA : Je pense que nous allons devenir meilleurs !
Je vois !
HITSUGI : Je pensais aussi que c’était cool que
RUKA compose comme ça.
Vous aussi vous le méprisez ?! (rires)
RUKA : Je suis bien à fond là !(rires)
HITSUGI : Oh non ! Je ne voulais pas ça ! (rires) Je pensais juste : Quelle harmonie !! Et nous pouvons voir que ça été réalisé par
RUKA pour la mélodie principale.
Ni~ya : Nous n’avions pas eu une telle chanson pour une face A d’un single jusque là, j’ai senti que nous pouvions briser les "normes" qui existaient.
Les normes ?
Ni~ya : Jusqu’à présent, nous avions la mélodie A et la mélodie B, et un rythme assez rapide. En comparaison, il semble que nous avons fait quelque chose que nous n’aurions pas fait auparavant.
Et bien, l’impression que donnera la chanson sera différente selon la partie qui sera utilisée à la télévision.
Ni~ya : Oui. Nous avons sorti
Konoha avant ça, et j’aime ce qui est contrasté. Je pense que nous avons dépassé les attentes des fans.
YOMI : Je pensais simplement que c’était très
RUKA.
Et vous ne vous êtes pas dit : "Qu’est-ce que c’est que ça ?"
YOMI : Non, comme le rythme avait changé, j’ai pensé : "Qu’est-ce qui c’est passé ?" Quand nous avons enregistré la chanson, je pensais que ce serait difficile et ça l’a été (rires) ! Je croyais que ça aurait été difficile pendant nos concerts : par exemple, ne pas pouvoir commencer à chanter sans avoir écouté l'intonation générale de la chanson.
Ni~ya : Ça a été difficile aussi pour moi durant l'enregistrement. J’ai pensé à ce qu'il fallait mettre et à la façon de le mettre dans ces phrases musicales, car ce n’est pas intéressant de faire toujours la même chose. J’ai donc essayé de mettre en suspens ces phrases quand je le pouvais. Je ne voulais pas terminer l'outro de façon simpliste, comme ça l’était alors, et je tenais à créer une espèce de tension : j’ai donc mis cette phrase. Mais plus que les phrases, ce sont les sons, les tablatures, etc., qui étaient difficiles à faire. Cette chanson est développée sur six tons, de sorte qu’elle est difficile à jouer clairement car le son a tendance à se fragmenter. J’y ai beaucoup réfléchi et elle est venue telle que vous pourrez l'entendre sur l’enregistrement.
HITSUGI : La mélodie a été facile à jouer pour moi, j’ai donc pris du plaisir à l’interpréter. Comme vous le savez, le riff de guitare dans l’intro et les ponts se démarquent vraiment. J’ai essayé de ne pas trop élever les sons dans les basses et d'utiliser des sons que j’avais l’habitude d’utiliser. Ainsi, il y a forcément de plaisir.
Pour la suite de l’interview veuillez vous référer au Zy vol. 37
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